Bonjour à tous.
Merci pour les innombrables témoignages d’amour que nous recevons…
La famille de l’air est vraiment extraordinaire ! Elle a une capacité d’affection incroyable !
Koy était une frère.
Comme on parle d’un « frère d’arme ».
Tous les week-end nous remettions, comme le dit Philippe dans son article, nos vies entre les mains de l’autre.
Les liens qui se créent alors sont d’un autre ordre que ceux de la simple camaraderie.
Jamais, je n’ai eu le moindre doute, la moindre hésitation.
Je savais que Koy, toujours, assurerait la séparation.
Koy était l’ailier parfait. Talentueux mais travailleur (oh combien !), attentif à tout, prudent avant tout…
Nous passions des heures à nous entrainer, en l’air et au sol, sous l’œil de Claire qui après chaque cession nous « débriefait »… parfois sévèrement.
Koy n’aimait pas ça. Mais, toujours, tenait compte de ses observations. Et, le vol d’après, immanquablement, il avait corrigé. Il n’était pas besoin de lui répéter deux fois le même conseil.
Le bougre intégrait vite. Et, en plus, il était hypermnésique.
« Koy, tu te souviens en quelle année nous avons fait le meeting de La Loubère ?
– le 9 septembre 2012. Et la veille, l’entrainement avait pas été bon, on avait du faire deux passages… »
Etonnant …
Avant le début de chacune de nos présentations, en stationnaire en bout de piste, je demandais rituellement : « Koy, t’es là », et rituellement, il me répondait : « je suis là »…
Depuis mercredi, j’appelle sans cesse : « Koy, t’es là ? »
Mais, y a personne sur la fréquence. Peut-être qu’il a oublié d’allumer sa radio …
Mais non ! Koy n’oublie jamais rien.
Thierry Basset, leader Tango Bleu